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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 00:01

Les non-choix.(TER)

(...) Parmi toutes les photos sélectionnées, certaines sont restées sur le bord du livre. Parce qu'elles n'étaient pas aussi nécessaires que d'autres, parce qu'il fallait bien se limiter (!) et choisir. Quatre cents photographies dans un livre, et pourtant il aurait pu y en avoir mille.

En voici sept. Des oeuvres majeures.



No-choice. (TER)

(...)It's the same about photographs. Amongst all the first-selected images, some remained on the edge of the book. Because they were not that necessary, because we had to limit (!) ourselves and to choose. 400 photographs in a book, and anyway we could have put 1000 in it.

Here are seven. Masterpieces.  

















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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 00:01

Les non-choix.(BIS)

(...) Parmi toutes les photos sélectionnées, certaines sont restées sur le bord du livre. Parce qu'elles n'étaient pas aussi nécessaires que d'autres, parce qu'il fallait bien se limiter (!) et choisir. Quatre cents photographies dans un livre, et pourtant il aurait pu y en avoir mille.

En voici huit. Des gestes.



No-choice. (BIS)

(...)It's the same about photographs. Amongst all the first-selected images, some remained on the edge of the book. Because they were not that necessary, because we had to limit (!) ourselves and to choose. 400 photographs in a book, and anyway we could have put 1000 in it.

Here are eight. Gestures.  














 



 
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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 00:11

Les non-choix.
Dans le jargon des photographes et stylistes, lors d'une séance studio de photos de mode, les "non-choix" ce sont les vêtements que l'on ne sélectionne pas. Ils restent là, pendant un jour ou deux, suspendus tristement sur un portant, dans un coin du studio. Ce sont parfois des vêtements superbes, mais ils ne s'intègrent pas dans l'image comme on voudrait, ou ne rentrent pas dans l'histoire idéalement.
Bref, les non-choix. Qui oscillent dans un coin entre nulle part et nulle part.

En photographie c'est pareil. Parmi toutes les photos sélectionnées, certaines sont restées sur le bord du livre. Parce qu'elles n'étaient pas aussi nécessaires que d'autres, parce qu'il fallait bien se limiter (!) et choisir. Quatre cents photographies dans un livre, et pourtant il aurait pu y en avoir mille.

En voici sept. Des détails.



No-choice.
In the specific language of fashion photography, stylists call "no-choice" the outfits that will remain useless during the photo shoot in a studio. They will stay there, hanging sadly in a corner of the studio. They might be outstanding outfits, but they do not fit in the image nor the story. Not ideally, not naturally.
So called, no-choice. Shivering in a corner between nowhere and nowhere. Not even a chance. 

It's the same about photographs. Amongst all the first-selected images, some remained on the edge of the book. Because they were not that necessary, because we had to limit (!) ourselves and to choose. 400 photographs in a book, and anyway we could have put 1000 in it.

Here are seven. Details.  






















    
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 00:07

Clôturer dignement cet hommage aux femmes. Aux danseuses.

Nicolas a dansé, souvent, avec Sylvie Guillem. A Paris, Londres, Tokyo, ou ailleurs. Le Riche / Guillem qui répètent ensemble, c'est la complicité extrême, la joie de danser à son apogée, des étincelles, partout. Même pour ces instants-là, au moment de la conception du livre, il a fallu choisir. Difficilement.

Voici trois photographies, inédites. Enjoy ! 










 
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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 10:07
Vous avez été nombreux, très nombreux à lire l'article : "De nouvelles erreurs • New Mistakes"

J'en ai été étonnée, et touchée, parce que dans ce texte j'avais essayé, avec la plus grande sincérité, d'expliquer pourquoi, et comment, la montée en flèche du numérique condamne la vraie photographie. Celle qui se dessine dans l'âme.
Pourquoi je fais ça ? Pourquoi je m'agite et je remue les bras comme un petit épouvantail dérisoire ? Parce que après-demain, ou demain, les appareils, les films et les papiers risquent de disparaître. Plus d'instruments pour dire cette musique intérieure, plus de matières premières pour inscrire, partager et transmettre. Les unes après les autres, les usines ferment, les chaînes de fabrication s'arrêtent. Les matériaux ne seront bientôt plus disponibles, et les connaissances - c'est logique - ne sont plus transmises. Les industriels se "recentrent" (hmm) sur le numérique, et les étudiants en photographie sont assez paresseux pour comprendre rapidement les avantages du numérique en ce sens.
Le temps que l'on prenne conscience de l'énormité de ces erreurs (quelques années sans doute), le temps que l'on pousse enfin ce cri : " Mais l'argentique c'est mille fois plus beau ! Où est passé ce savoir-faire ?", le temps que les collectionneurs admettent au grand jour ce que beaucoup pensent déjà tout bas ("Nooooon, moi je n'achète pas des tirages numériques, je ne veux investir que dans des tirages argentiques... Quand il n'y en aura plus ? eh bien la photographie cessera d'être un art... c'est dommage, on y était enfin parvenu..."), alors il sera peut-être, sans doute, trop tard. Et ça m'achève. Ce ne sont pas seulement des techniques, c'est un patrimoine artistique qui est en danger. Et tout le monde ou presque s'en contrefiche.
Certains m'ont répondu avec ironie, méchanceté parfois : "On a dit la même chose quand les voitures à bras ont disparu". C'est idiot. Je pourrais répondre que l'art de la broderie n'a pas disparu avec l'apparition des bas nylon, M. Lesage en sait quelque chose.
Combien de personnes ont des vêtements brodés par Lesage ? Depuis quand le beau aurait pour vocation d'être rentable ?! Je ne serais pas si sévère avec le numérique, et les photographes qui s'y consacrent, si l'argentique perdurait, fût-ce à l'état de procédé rare et précieux. Non, ce que je condamne, et ce que je déplore, c'est la victoire du business sur l'art. Je suis stupide, et utopique sans doute : je souhaite que les deux co-existent.

Revenons à nos pixels... ;-) 

Puisque d'aucun persistent à dire que les images disent davantage que les mots (vraiment ? Je ne pense pas, j'aime autant les mots que les images, et la musique, aussi, mais je m'égare...), donc, puisque, selon la formule consacrée, une image vaudrait mille mots, je voulais vous livrer ceci :
Des images faites au même moment, par la même personne - photographe - dans un même moment vibrant et intense, un vrai moment rêvé.
Nicolas répétait son Boléro là, devant moi, à deux mètres. C'était en décembre 2008. Vous avez vu certaines images ici.

Ce jour-là n'était pas innocent.
J'avais choisi de faire du film, comme d'habitude avec Nicolas (l'art pour l'art, oui oui, vous commencez à me connaître...) J'avais aussi décidé, avec une vraie allégresse - un photographe aime toujours un nouveau boitier, fût-il numérique, c'est un nouvel instrument - de tester un nouvel appareil numérique (pas le choix... c'est mon métier).
Quand Nicolas a dit dans un sourire : "je ne le ferai qu'une fois, tu as 15 minutes" , croyez-moi, je n'ai pas eu le temps de me poser beaucoup de questions sur les sels d'argent et les pixels. J'ai préparé mes films, à même le sol, mes deux appareils, et j'ai décidé, radicalement, de ne faire du numérique que pendant le rembobinage des films argentiques. Vous me suivez ? Ne pas perdre une seconde, alterner deux boitiers sans y penser, concentrée sur Nicolas. Pour voir. Dans l'urgence, je n'aurais pas le temps d'avoir des états d'âme, c'était un bon test. Finalement, y aurait-il une différence ?
Mystères.
La musique du Boléro a retenti, Nicolas a commencé, je suis partie sur une autre planète, et je ne me souviens plus de rien. L'après. C'est lorsqu'on me demande : "Alors ? tu es contente ? tu as fait de belles photos ?" Je suis embarrassée. Je ne sais pas répondre à ça. Je photographie les moments rares dans un état presque second. Je ne me souviens pas des images que j'ai faites. Comme si la concentration dans l'instant était tellement forte, intense, et épuisante, qu'il ne puisse y avoir rien ensuite, que le vide. Devant mes yeux, et dans mon esprit. Donc non, je ne sais pas, et je ne saurai jamais, à la fin d'une prise de vue d'importance, si j'ai fait de belles photos, ou pas. Je ne peux parler que de l'émotion. Je me borne à constater, à mesurer mon propre bouleversement sur une échelle de Richter toute personnelle.
[Aparté. Je me souviens de ça : la répétition générale de "Orphée et Eurydice" de Pina Bausch. J'étais assise à côté de Ursula Kaufmann, merveilleuse photographe qui travaille avec Pina Bausch depuis très longtemps. Le ballet s'est terminé, nous avions toutes les deux de grosses larmes douces et silencieuses au coin des yeux. Nous nous sommes regardées, nous avons souri, et elle a eu ce geste parfait : elle a tendu la main, a pris la mienne, et nous avons serré fort, en continuant de nous regarder. Les yeux dans les yeux. Nous n'avons pas prononcé un mot.]
Seul le frisson peut me donner une vague indication sur ce que je peux espérer attendre, d'ailleurs l'après n'est fait que de ça -on laisse le temps pour l'alchimie- on ne peut qu'attendre et espérer. Et comme j'aime cette attente, d'ailleurs...
Après le départ de Nicolas je suis restée un long moment dans cette salle de répétition, seule, à ranger mes films et mon matériel. Je ralentissais mes gestes, volontairement. J'avais besoin de redescendre, tout doucement.

Et puis, ensuite, j'ai regardé. Ensuite, ce fut tout de suite, le soir même, pour les images numériques. Il y avait de très belles choses.(Pardonnez-moi, ce n'est pas de l'orgeuil, mais de l'enthousiasme : je suis toujours ravie par de belles photographies, peu importe qui les a faites, et même si c'est moi, je m'enthousiasme...) De très belles images, donc, j'étais heureuse, et troublée. Mes films étaient encore des mystères, je ne savais pas ce qu'ils contenaient. Je commençais à me dire "et si finalement j'avais tort ? Le processus mental serait, pourrait être le même ?", je repensais à ce que j'avais écrit ici. Et puis, j'attendais. J'attendais mes planches contacts.
Saison des fêtes oblige, vacances, etc, je n'ai récupéré ces planches que le 31 décembre, au matin. J'avais vu Nicolas danser le Boléro le 30 à l'Opéra Bastille. J'allais le revoir, sur un écran de télévision, mais le revoir quand même, le 31.
D'ordinaire je ne peux pas attendre pour regarder des planches contacts. Je me jette dessus comme un naufragé assoiffé, et affamé. C'est vrai, je peux me nourrir de ça : des images. Cette-fois là, pour la première fois je crois, dans toute une carrière, j'ai attendu. Je regardais cette boite blanche, semblable à tant d'autres, et unique, et je ne l'ouvrais pas. Une boite comme une malle au trésor, vraiment. Le stade encore vibrant des promesses contenues.

Le Boléro s'est terminé sur cet écran trop petit, trop plat, j'ai regardé Nicolas sourire à son public, j'ai souri aussi et puis j'ai pris la boite blanche. Je l'ai ouverte comme on ouvre une porte, et derrière la porte j'ai trouvé mes trésors. Ou les siens, d'ailleurs.

Je vais vous montrer 6 images. Mes préférées, je crois, pour des raisons qui peuvent sembler obscures - pour certaines - mais qui sont très précises en réalité. Je ne triche pas, je ne choisis pas des images "moins bien" en numérique, non, je le répète, je prends de part et d'autre mes images favorites.
3 numériques (bien propres, forcément, les pixels ce n'est pas salissant ;-) ) et 3 argentiques (poussières comprises, netteté approximative - pour l'instant - ce sont des scans rapides de la planche-contact).
Voilà, maintenant, je sais. J'ai regardé, et j'ai vu. Je souris. Oh non, ce n'est pas grand chose, très peu, réellement. Simplement, pour moi, l'essentiel.

Quant à vous, qu'en penserez-vous ? A vous de voir... A chacun son libre arbitre... :

















 
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 00:02
QUI SUIS-JE ? C'est la question d'Alice...

Je vous montre une fois, et on n'en parle plus.
J'ai horreur qu'on me photographie.

Sans doute parce que je sais, exactement, comment j'aimerais être photographiée.
Ou parce que j'ai une assez bonne mesure de l'écart entre comment je me vois, et comment les autres me voient... Et je crois avoir une idée assez exacte de ce qui se passe dans un portrait. Ce n'est jamais Je, c'est toujours un Autre...
Ensuite, on aime son portrait soit parce qu'il s'approche le plus possible de notre perception du "Je", soit parce que l'"Autre" proposé n'est pas si mal que ça, pas mal du tout, même... ;-)

Bon.
En juillet les éditeurs ont demandé une photo. Aïe.
Nicolas et moi en avions choisi une, très tôt, pour chacun.

La mienne c'était celle-ci :


Refusée !!!

Verdict : "trop loin, ce sera trop petit, on veut voir votre visage, Anne !"
Aïe aïe aïe.

J'en ai proposé plein d'autres...


Regardez : 

  




Refusées, again ! (J'avoue, je m'étais amusée.)


Mon visage, on voulait mon visage. Et puis quoi encore ?
Bref, pour finir, j'ai donné une des rares photos que j'aime bien, mais... Ce n'est pas moi (celle qui est sur la jacquette). Enfin, c'est moi bronzée, reposée, en vacances, il y a 5 ans, sortant d'une plongée, encore éblouie par des requins ou des raies mantas...
Non, ce n'est pas moi, every day. Ce n'est pas juste, ce n'est pas exact.

Aujourd'hui, je regrette.
Je reviendrais au premier choix : c'était JE quand je vais à l'Opéra.
Ou alors je prendrais celle-ci, c'est JE quand je travaille : 





Voilà. Vous savez (presque) tout.

Ah non !
J'avais proposé celles-ci, aussi... Refusées. Dommage... ;-)










 
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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 19:01
 

Miracles de l'impression.

(...)

Des grilles de Londres à la barre...

 

Je peux toujours prétendre que oui, j'étais là, mais je n'ai rien vu.
Si ce n'est...
de merveilleuses erreurs.


Miracles in printing

(...)

from London gates to the "barre" in the rehearsal room...

I can always pretend that yes, I was there, but I didn't see anything.
Except...
Beautiful mistakes.






 


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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 15:17




Il a dit : j'ai une idée.

Il est monté sur ce tube... Sa main droite posée sur le mur, lui donnant un point d'appui.

Puis il a dit "tu es prête ?"

Prête à quoi ? je ne comprenais pas. J'ai regardé dans le viseur, à tout hasard. Et puis, lentement, sa main droite s'est détachée du mur.

J'ai peut-être rêvé ?
Enfin j'étais prête, j'avais un Hasselblad dans les mains, et j'ai déclenché.

C'est cette image. Insensée. 

Plus tard, j'ai eu envie d'écrire : "réalisé sans trucage". 




 


 

 

He said : I have one idea.

He climbed on this metal pipe... His right hand on the wall would give him some balance.

Then he said : "Are you ready ?"

Ready for what ? I did not get it. Anyway I looked through the viewfinder, just in case. And then, slowly, his right hand took off the wall.

Maybe I was dreaming ?
Anyway I was ready, I had a Hasselblad in my hands, and so I took the pictur

It is this image. Insane.

Later on, I wanted to write : "no cheating".


• 





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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 10:01

Belingard danse repetition 

Miracles de l'impression.

(...)

Tellement fort, non ? Qui a dessiné ce coeur ? ;-)

 

Je peux toujours prétendre que oui, j'étais là, mais je n'ai rien vu.
Si ce n'est...
de merveilleuses erreurs.


Miracles in printing

(...)

Really strong, no ? Who has been drawing this heart ? ;-)

I can always pretend that yes, I was there, but I didn't see anything.
Except...
Beautiful mistakes.


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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 10:01

Portrait 

Miracles de l'impression.

(...)

A quoi rêvent ces deux frangins ?... Mystères ;-)

 

Je peux toujours prétendre que oui, j'étais là, mais je n'ai rien vu.
Si ce n'est...
de merveilleuses erreurs.


Miracles in printing

(...)

What are the 2 brothers dreaming of ?... Mysteries... ;-)

I can always pretend that yes, I was there, but I didn't see anything.
Except...
Beautiful mistakes.


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Commencements • Start

  • : NICOLAS LE RICHE • LE livre • THE book
  • : Au départ ce bulletin accompagnait une création, celle du livre NICOLAS LE RICHE, paru le 2 octobre 2008. "NICOLAS LE RICHE" : un voyage photographique, inscrit sur près de 6 années par Anne Deniau. Le catalogue raisonné, ou plutôt le catalogue déraisonné, de Nicolas. Au fil du temps, cette page a continué d'exister, d'accompagner Nicolas Le Riche en images... • VERSION FRANCAISE • ENGLISH VERSION • index(s) 3 jan 2009
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