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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 13:37
 J'aime les images de fin du jour. Pleines d'humanité, et de sincérité. Des secrets.
C'était après la première des "Epousés" , une heure vingt en scène, Nicolas & Wilfried, seuls. Un vrai défi. Et les fantômes des frères Van Gogh. Merci Kader. Quel trio...



I like the images shot at the end of the day. Full of humanity and sincerity. Secrets.
It was after the opening night of "Les épousés", 1 h and 20 minutes on stage, Nicolas and Wilfried only. A real challenge. And the ghosts of the Van Gogh brothers. Thank you Kader. What a trio...

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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 14:17


 
Qu'est-ce-que la danse ? Voilà ce que j'ai vu chez Nicolas. L'envol d'un homme, ou une main sur la terre. Avec la même justesse, la même générosité. Des miettes d'absolu. La vérité. Le temps arrêté. Voilà.

C'est la raison pour laquelle - bien que la danse soit, à priori, comme le disait Béjart, impossible à photographier - j'ai pu photographier ce danseur-là.



What is dance ? Here is what I've seen in Nicolas. A flying man, or a hand on earth. With the same accuracy, with the same generosity. Fragments of absolute. Truth. Frozen time. Full stop.

It is the reason why - and in spite of the fact that dance, as Bejart used to say, is impossible to photograph - I have been able to photograph that dancer. 







 



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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 14:46


Il n'y a pas de légèreté ici, pardonnez-moi.
Il y a quelques années, je faisais cette série de mode, qui parlait de mouvement, déjà. J'avais demandé des mannequins qui avaient fait de la danse. Et puis, j'avais demandé à mon amie Bettina d'être là. Bettina, c'est cette jeune femme qui lance les bras en l'air pour effleurer les étoiles.
A l'époque je prenais du temps, beaucoup de temps, pour peindre des images à la main. Ici, je m'étais amusée. Des doigts comme des éventails, qui caressent le temps qui passe.
Bettina a tout fait avec grâce. Danseuse, elle a travaillé avec Merce Cunningham. Actrice, à l'Actors Studio de New-York. Femme, maman, amie. Tout, avec grâce.
Bettina est partie trop vite, trop tôt, au mois de juin 2008, quand je travaillais sur la création d'un livre qu'elle aurait adoré.
Tu as du la croiser, Nicolas, forcément. Trop rapidement, c'est ma faute. Je n'ai pas eu le temps de vous laisser vous découvrir, pourtant tu l'aurais beaucoup aimée, comme nous tous.
Si chère Bettina. Une femme immense, une grande âme, une belle artiste. Tu es là, tout le temps. Ne bouge pas, je t'en prie. Je t'embrasse.

There is no lightness here, please forgive me.
A few years ago, I was shooting this fashion story, about movement, already. I have been asking for models who knew how to dance. And then, I asked to my friend Bettina to be part of it. Bettina, she's this young woman waving her hands into the air in order to hardly touch the stars.
At this period of time I would spent so many hours hand-coloring prints. Here, I had fun. Fingers like a fan, caressing the running time. 
Bettina has been doing everything with grace. As a dancer, she worked with Merce Cunnigham. As an actor, she studied at the Actors Studio in NY city. As a wife, a mother or a friend, she would do everything with grace.
Bettina left us so quickly, so early, in June 2008, whereas I was working on the making of a book that she should have loved.
You probably met her, Nicolas, of course you did. Too quickly, this is my fault. I did not found the time to let you know each other. You would have loved her, as we all did.
Dearest Bettina. A great woman, a great soul, a beautiful artist. You are hanging around, all the time. Please don't move. Let me kiss you. 

 
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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 00:22
Le temps qui passe... / Running time...







Just enough time to be on stage. But not the usual time, a versatile time. A time that would be the one chosen by the actor, a time in harmony with his mind, a time that would not talk about chronology but about desire and engraving.
A "temps levé" then a "glissade" through time. Only "temps en l'air" [times up ?], something light, mobile, fragile... Times to be caught in order to be WITH the artist. For his creation becomes ours, for his time on stage keeps asking questions inside our bodies for a while, or just from time to time, every day... Then, the brief time of a performance is blossoming... for an undefined length of time.   












 
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 10:05
Quelle est la question qu'on t'a le plus souvent posé ? J'ai demandé ça à Nicolas...

Moi je sais.
Jusqu'à il y a 5 ans, c'était : "Qu'est-ce que vous photographiez ?" ou mieux : "Qu'est-ce que vous préférez photographier ?"

Depuis 5 ans c'est ça : "qu'est-ce qui est mieux, le numérique ou l'argentique ?"

Au début je réfléchissais, je détaillais. Je prenais le temps d'expliquer les différences. Puis ça m'a désolée, cette question, à force. Alors je répondais en une phrase "Vous voulez-mon avis ? L'argentique. Il n'y a pas photo."

Puis je me suis remise à nuancer : le numérique, outil formidable pour un travail de commande efficace et rémunérateur, sans vocation artistique (catalogue, publicité) ; ou pour des contraintes de délais serrées, et une qualité d'impression médiocre de toute façon (photoreportage pour les quotidiens, par exemple).
Mais quand il s'agit de l'art pour l'art, argentique sinon rien.

J'ai essayé de parler... Du "développement", autant chimique que mental. De la valeur du temps, aussi, que l'homme pressé et sot du XXIème siècle voudrait ignorer, du haut de sa petite condition humaine. De la consistance, presque en trois dimensions, d'un tirage argentique. De l'incapacité du numérique à faire du beau noir et blanc, intense et profond, à créer de la matière. Un pixel, ça n'existe pas, c'est mort. Etc...

Et récemment j'ai eu une illumination.
Je manipulais des planches-contacts, je me disais "Comment mettre en mots la beauté d'une planche contact, qui contient tout, les promesses, les déceptions, les merveilles... la vérité mise à nu : le cheminement des pensées du photographe, de ses intentions aussi. Les planches-contacts de rêve, où tout est réussi. Ou les moments de faiblesse, une seule image exceptionnelle sur une planche. Cà arrive. On se souvient de sa fatigue, dans le dos, les doigts, ou la tête, à ce moment-là. On soupire. Chaque planche-contact est une histoire." Je les regardais, donc. Comme autant de fenêtres entr'ouvertes, à ouvrir grand ou à refermer, elles contenaient des images en devenir. Ou pas. Et je me disais : "j'ai tellement appris, sur la photographie et sur moi-même, en regardant ces planches-contacts. J'ai passé des milliers d'heures à les regarder." Et subitement, "just like that", j'ai compris.

Je sais depuis longtemps que le numérique, hélas, nivelle la profession par le bas. La progression du numérique n'est pas une avancée artistique. C'est un business, basé sur l'immédiateté et la photo zapping.
Dans le grand public : "Show me, show me !" disaient ces enfants à Londres, et puis, aussitôt vu, aussitôt oublié... Combien d'images de famille pas même imprimées, combien d'images déjà perdues, faites en pure perte. Des familles sans Histoire... ça me terrifie, mais le business avance, balaye tout sur son passage. Les affaires marchent.
Côté professionnel : "Mieux, plus rapide, et moins cher". Trois beaux mensonges. Je ris, mais je ris jaune. Parce que le photographe n'est plus un professionnel, qui, par son expérience, son travail et ses compétences, est capable de s'engager pour un résultat garanti. Le photographe est devenu, souvent, avec le numérique, un mitrailleur qui garde le doigt sur la détente et fusille tout ce qui passe en se disant "dans le tas, j'aurai bien les 10 photos demandées". Ce n'est pas glorieux, mais c'est la vérité, et comme chacun sait : donnez un appareil photo à un enfant de 5 ans myope et demandez lui d'appuyer 1000 fois, il en sortira probablement 10 photos intéressantes. Par hasard.
Et non par volonté, et non par intention, et non par exigence.
 
De plus, avec le numérique, le supposé photographe est aussi devenu un habile manipulateur : celui qui passe des heures devant son ordinateur à tenter de corriger les erreurs de prise de vue (composition sans intérêt, mauvaise exposition, ...), lorsque, par négligence ou par ignorance, il n'a pas fait son véritable travail de photographe.
Une photo se crée à la prise de vue, pas sur un ordinateur. Tout ce qui se passe après n'est que maquillage, rattrapage, colmatage. La vraie, la belle photographie s'inscrit dans l'instant. Le terme de "déclencheur" n'est pas innocent : il correspond à un instant t, quand ça se déclenche, dans l'oeil, dans l'âme, et sous les doigts. C'est, ce devrait être un événement en soi.
Ce mode de fonctionnement, cette solution de facilité - multiplier les tentatives en laissant se perdre l'intensité et la concentration - est inhérent au numérique. Et c'est bien tout le problème ! Cela participe d'un schéma mental, inconscient, et inévitable. Moi comme les autres, quand je photographie en numérique, je SAIS que je travaille moins bien, moins fort, moins exigeant. La discipline intérieure n'est pas la même, puisque je sais que les erreurs disparaîtront, gommées, zappées. Puisque je sais que personne ne saura. Puisque je sais que je peux taire ces images en rafale, minables. Puisque je sais qu'aucun photographe digne de ce nom n'oserait présenter une planche-contact de 36 vues avec 3 fois 12 vues presque identiques, mitraillées. J'aurais honte. Mon comportement me sauterait au visage. Alors que face à son écran, quand on supprime par dizaines les photos faciles, non désirées, et indignes, il n'y a pas de témoin. La lumière de l'écran désigne le coupable, et le coupable se cache. Moi comme les autres. La photographie numérique est certainement un outil, je le répète, c'est l'outil de la civilisation du zapping. C'est un outil dangereux, et moche. Celui qui signe le déclin de la vraie photographie. Il n'y a aucune sincérité dans la prise de vue en numérique. 

J'en reviens à mes planches-contacts. Je regardais, donc. Et la lumière s'est faite : sur une planche-contact, il y a toutes mes erreurs. Année après année, je les regarde, je les observe, je les scrute : moins nombreuses, heureusement, diffrentes aussi. Je me demande pourquoi cette composition, N°18, est plus efficace que la N°17. Je me demande comment se fait-il que la vue 20 soit bien exposée, et pourquoi, alors que je pensais qu'elle serait trop sombre, etc...
J'interroge mes erreurs, et elles me donnent beaucoup.

Or, quand on travaille en numérique, on jette les ratés. On a déjà tellement de temps à passer sur son ordinateur, à trier, retoucher, réparer, vous ne croyez quand même pas qu'on va prendre le temps de regarder les " accidents " ?

Et je tire ma conclusion, une, parmi tant d'autres, sur le sujet : Quand on travaille en numérique, on a cessé d'apprendre. On a cessé de chercher. 

Pas de quoi se réjouir.

Ou alors, inventons de nouveaux mots : le photographe, celui qui écrit avec la lumière, et le pixellographe - ou électronicien - celui qui écrit avec des pixels, ou celui qui passe des heures assis devant un écran, au lieu d'être mobile, en action, en train de photographier. Et de progresser.

"Always make new mistakes", "Faites toujours de nouvelles erreurs". Esther Dyson.






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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 08:17

A chacun son univers.

J'aime l'univers des possibles, illimité.

Une image existe en tant que telle. Photographier, c'est se transformer en page blanche, et recevoir ce qu'il faut inscrire. Et pourtant la volonté est là. Avec l'intention.

Photographier c'est à la fois choisir et se laisser faire, un équilibre subtil entre un esprit et des faits, ou des êtres. Et des réminiscences, aussi. Des souvenirs enfouis.

Quand je prends une photographie (et c'est bien un verbe actif, c'est bien de "prendre" dont il s'agit), je n'ai jamais d'image de référence, les résonnances s'imposent ensuite.


Plusieurs personnes ont évoqué une image de Nijinsky en voyant cette photo. Je connaissais cette image, oui, bien sûr. ALors je l'ai recherchée, pour voir. J'imagine qu'elle était là, gisante, dans mon inconscient. Pourtant au moment de photographier, je n'ai vu que Nicolas.

N x 2, donc.

We all have a personal universe.

I love the universe of possibilities, it is endless.

An image exists by itself. Being a photographer means that you transform yourself into a white page, to be written. You're ready to receive. And yet, there is some will involved. An intention.

Photography is about a subtle balance between a spirit and facts, or beings. And memories, buried memories.

When I take photographs (and it is about "taking", an active verb), I never have references, the echoes appear at a later stage.

Several people evoked a picture of Nijinsky when watching this image. I knew it, of course, so I looked for it again. To see. I suppose it was there, lying in my mind. Nevertheless when I took this picture, I could only see Nicolas.

Therefore, N x 2.





 



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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 00:02

Lequel est "rock" ? lequel est "roll" ? Mystères. Nicolas & Jérémie. Jeremy & Nico... Ils ont la musique imprimée dans l'âme, comme un tatouage à l'intérieur.

Tellement de flash-backs...

Nicolas : "Viens, je vais te faire écouter un truc"

Jérémie : "Achète ça, tu vas adorer"... c'était Ray Lamontagne. J'ai adoré.

Nicolas,plantant un casque sur mes oreilles : "c'est un truc de dingues, non ? c'est trop bon" ? C'était "Funky Monks" des Red Hot.

Jérémie : "Ecoute, c'est mortel"

Leurs mains sur des guitares. Leurs loges tonitruantes. Ils jouent. Ils chantent. Ils écoutent. Fort, et bien. Ils bougent, aussi. Ils sont. Rock'n'roll.

La photographie ne triche pas. Certains instants sont plus chargés que d'autres. Les répétitions avec ces deux-là, et ces deux-là seulement, seuls et ensemble, sont hors tout. Jérémie m'envoyait des messages laconiques : "Noureev. A tout' !" ou "Foyer. See U" pour m'indiquer dans quelle salle du Palais Garnier je devais les retrouver. Jérémie créait, pour Nicolas. Avec lui. Il y eu 2, peut être 3 prises de vue. Moins d'une heure à chaque fois. Film & photographie. C'est presque rien, il y a tout. Quand je regarde ces planches-contacts, pour reprendre une expression bien connue des photographes : "il n'y a rien à jeter". C'est troublant.

Ces images là étaient, et demeurent, sonores. Comme eux. Elles rebondissent. Elles résonnent. Rock'n roll.





Which one is "rock" ? Which one is "roll" ? It's a mystery. Nicolas et Jérémie. Jeremy & Nico... Music is printed inside their souls, like a tatoo inside.

So many flash-backs...

Nicolas : "Come in, there's something I want you to listen to"

Jeremie : "Buy this, you gonna love it". It was Ray Lamontagne. I loved him.

Nicolas, putting a headphone on my hears : "Listen to this crazy stuff, it's sooo good" it was "Funky Monks" by the Red Hot.

Jeremie : "Listen to this, it's so damned good !"

Their hands on guitars. Their noisy dressing-rooms. They play. They sing. They listen. Loudly, and well. They move, too. They are. Rock'n roll.

Photography cannot cheat. Some instants are deeper than others. Rehearsals with these two guys, and only these two, alone and together, were borderline. Jeremie would send very short messages : "Noureev. 'Later " or "Behind the stage. See U" to let me know where I would find them in the gigantic Opera. Jeremie was creating a piece for Nicolas. With him. We did 2 or 3 shootings. 45 minutes, each time. Film & photography. It's almost nothing, it holds everything. When I look at my contact-sheets, I should use typical photographers' words : "nothing to be ignored". It's confusing.

These images were, and remain, full of sounds. Like them. They reverberate. They are resonant. Rock'n roll.

 






 

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 00:05

éblouissement, m : 1. (trouble de la vue) dazzle 2. (émerveillement) bedazzlement 3. MED (étourdissement) dizzy spell.

Cette image ne figure pas dans le livre, néanmoins elle fait partie de l'exposition "DOUBLE EXPOSITION".
Pourquoi ?
Parce qu'elle évoque, de manière différente, cette longue conversation de 5 années avec Nicolas. Un éblouissement, oui, et cette sensation de plénitude. Harmonie, équilibre.
Parce que nous aimons tous les deux le Japon.
Parce que la vie est comme cette image : l'instant d'avant, tout était dans la brume, on n'y voyait pas à deux mètres... et puis, la lumière... et une vision comme un rêve éveillé.

Les trois définitions participent de ce qui rend une image hors du temps : trouble de la vue, émerveillement, étourdissement.

Et l'image me rappelle les mots de Sylvie Guillem dans "Sacred Monsters" : "I don't want to be blasée, I want to be émerveillée"


éblouissement, m : 1. (trouble de la vue) dazzle 2. (émerveillement) bedazzlement 3. MED (étourdissement) dizzy spell.

This image does not appear in the book, nevertheless it appears in the exhibition "DOUBLE EXPOSURE"
Why ?
Because it evokes, in a different way, this long conversation during five years with Nicolas. Dazzle, yes, and that feeling of fulfillment. Harmony.
Because we both love Japan.
Because it is a pretty accurate vision of life : a moment before, everything was lost in mist, you could not see anything ...and then, the light...and this vision, like an awake dream.

The three definitions are meaningful when it comes to what makes an image out of time : dazzle, bedazzlement, dizzy spell.

And the image reminds me of Guillem's words in "Sacred Monsters" : "I don't want to be blasée, I want to be émerveillée" 



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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 23:43





"Eyes on the edge of my feet.
It was all black. Maybe they were changing a scenary, a "précipité"... it goes fast, a "précipité". Then you have to go, to find the right place. Here ? No, a few more inches towards "jardin". Here I am, I can recognize it. Light is back, the show must go on, thedancer is at his right place.
I realized that night that I know by heart all the boards that make up the stage of the Palais Garnier. Each one has its specific qualities, so each and every evening I visit them for a conversation : here a pirouette, there a jump...
And you ? whom are you talking to ?"
Nicolas LE RICHE, 2008 






 



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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 13:03




"When you push the door of the Chelsea Hotel, you arrive somewhere else. Here the man who waits in the lobby could be anything but a client, he has probably been sitting on that sofa for almost thirty years ; he is "vintage". Wandering in the corridors, you may find a mirror, and when looking at yourself you realize that you too have been in the landscape of this magical place since the origins. Besides, the Chelsea Hotel is not the kind of place where you spend a single night. You know when you step in, but you may finally spend the rest of your life here. A life. There are so many lives here. They are hanging on the walls, taking any possible form, paintings, songs, pictures, music, furniture, all the lives are here. There is no "Chelsea spirit", there is the mere freedom of having chosen to push that door."
Nicolas LE RICHE, 2008




Si vous voulez les images, regardez l'album "Chelsea Hotel, NYC"

Et si vous voulez la bande-son, c'est ça :
And if you want the soundtrack, here you are : 

 










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Commencements • Start

  • : NICOLAS LE RICHE • LE livre • THE book
  • : Au départ ce bulletin accompagnait une création, celle du livre NICOLAS LE RICHE, paru le 2 octobre 2008. "NICOLAS LE RICHE" : un voyage photographique, inscrit sur près de 6 années par Anne Deniau. Le catalogue raisonné, ou plutôt le catalogue déraisonné, de Nicolas. Au fil du temps, cette page a continué d'exister, d'accompagner Nicolas Le Riche en images... • VERSION FRANCAISE • ENGLISH VERSION • index(s) 3 jan 2009
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